Faisant partie de la famille des plantes épiphytes, l’orchidée est une plante fascinante dont la beauté n’a pas d’égale. Issues des zones tropicales, elles possèdent une étonnante vitalité et s’adaptent aux rudes conditions climatiques. Cette plante atypique apprécie les hauteurs et fleurit sur les branches des arbres. Son ingénieux métabolisme lui permet d’atteindre la lumière naturelle et extraire l’humidité présente dans l’air. Grâce ses belles couleurs vives, vous obtenez un excellent élément de déco intérieur. Elle embellit les pièces et rajoute une touche exotique envoûtante. Acheter une orchidée est simple, la difficulté réside dans l’entretien au quotidien. Voici les erreurs à proscrire :
Mauvais gestes dans la culture d’orchidées en serre
Ces plantes sont issues de régions tropicales reculées d’Asie et d’Afrique. Les serres sont des systèmes de régularisations thermiques, propices pour la culture d’orchidée. Plus d’un millier d’espèces sont éparpillées dans la nature.
Les gens sont fascinés par l’époustouflante beauté de leurs fleurs. Elles prennent une multitude d’aspects et de coloris. En serre, les producteurs ont le choix entre différentes espèces : cymbidium, odontoglossum, phalaénopsis, oncidium et paphiopedilum.
La première erreur que les gens ont tendance à commettre est la surexposition au soleil. En provenance de région chaude, les orchidées phalaenopsis n’ont pas pour autant des besoins similaires en chaleur. Il y a même certaines espèces qui préfèrent le froid et des températures plus fraîches. Il est primordial de prendre les dispositions au cas pour cas.
Le ratio hygrométrique est la base de réflexion que tout planteur doit maîtriser. Il faut également savoir qu’elle craint les expositions prolongées. Ainsi, il est préconisé d’utiliser un système de voilage pour filtrer les rayons et atténuer le niveau de lumière. De cette façon, les feuilles ne risquent pas de brûler.
Durant les périodes estivales, préservez les plantes en intérieur à l’abri des grandes vagues de chaleur. Quant à l’arrosage, privilégiez plutôt l’eau de pluie et n’oubliez pas d’asperger légèrement les feuilles. Sachez qu’en hiver, les phalaenopsis ou orchidées papillon n’ont pas besoin d’apport conséquent en engrais.
Erreur d’entretien de l’orchidée : type de sol inapproprié
L’entretien d’orchidées intérieures difficile. Beaucoup de gens n’ont aucune expérience dans la culture d’orchidée et ne prennent pas non plus, la peine de se renseigner. Ils commettent alors des erreurs grossières, faciles à éviter. Il faut savoir que les orchidées varient en taille : entre 20 cm et 1,5 m.
Toutefois, la plupart d’entre eux ne dépassent pas 20 cm en moyenne. Elles peuvent s’épanouir dans des espaces confinés : pot ou vase. Puisqu’elle fait partie des espèces épiphytes, la présence de sol est facultative.
Rempoter une orchidée signifie, utiliser des substrats poreux. En outre, le rempotage d’orchidée doit être assez aéré pour laisser passer l’eau et assez compact pour retenir les racines. Il se constitue notamment de sphaignes, de bille d’argile, de fibres de coco ou de charbon.
Optez pour des pots en plastique qui laissent passer l’eau. Un trop fort ratio en humidité nuit au processus de floraison. L’astuce réside dans l’utilisation de contenant transparent. En hiver, le manque d’ensoleillement est fatal pour ces plantes. Maintenez l’eau à température ambiante.
Les bourgeons ne tiennent pas le coup et tombent les uns après les autres. La fenêtre devient ainsi un emplacement idéal. L’insuffisance en lumière naturelle est perceptible via le feuillage (sec et anormalement long). Il est primordial de limiter l’alimentation en engrais.
Choix erroné d’emplacement pour les orchidées
À l’état sauvage, les orchidées bénéficient d’un apport régulier en rayons solaires. À domicile, en captivité, il est recommandé aux particuliers de reproduire approximativement les conditions naturelles d’ensoleillement.
L’habitat artificiel dans lequel les plantes évolueront devra respecter le couple température/hydrométrie. Idéalement, la température idéale pour une orchidée se trouve sous l’intervalle constant de 20 à 35 degrés durant le jour. La nuit tombée, 18 à 22 degrés suffisent largement.
À l’état naturel, les orchidées sont soumises à un taux d’humidité moyenne de 70 %. Une telle teneur en eau est intenable pour l’espèce humaine. L’astuce est de les placer, de préférence, dans des pièces humides comme la salle de bain.
Sinon, créez un petit écosystème grâce à des roches volcaniques et une coupelle remplie d’eau. Afin de renforcer l’hydrométrie, utilisez un système de chauffage miniature (aquarium). Grâce au croisement réalisé en laboratoire, les espèces vendues en magasins ont une plus grande résistance.
Veillez à éloigner la culture des parasites et des insectes : pucerons, chenilles et araignées. Sachez également que les orchidées peuvent être infectées par des agents pathogènes (virus). Une dépigmentation et des taches jaunes apparaissent sur le feuillage.
Jusqu’à maintenant, aucun traitement ne s’est avéré efficace pour soigner ces maladies. Les propriétaires sont alors dans l’obligation de s’en défaire.
Défaillance dans la fréquence d’arrosage des orchidées
Située naturellement dans les hauteurs des branches, l’orchidée absorbe ainsi une grande quantité d’humidité ambiante. Le sol ne constitue pas son habitat de prédilection. Ainsi, en l’arrosant trop souvent au même titre que d’autres végétaux, elle risque de dépérir à vue d’œil.
Le fort taux de mortalité de ces plantes tropicales réside dans l’inexpérience des propriétaires. Gorgées d’eau, les racines finissent par se détériorer. Afin d’éviter un tel phénomène, il faut appliquer une technique d’arrosage spécifique.
Les gestes qui tuent la plante sont légions. Laisser l’orchidée demeurer dans l’eau trop longtemps est à proscrire. Évitez aussi l’arrosage par le haut et la sur-hydratation. Les spécialistes préconisent une immersion partielle des racines dans une bassine pour 15 minutes. Après, prenez le temps de les égoutter soigneusement.
Hormis l’arrosage, la nature de l’eau est tout aussi importante. Une eau riche en calcaire est fatale pour ces végétaux. Privilégiez l’eau de pluie pour l’arrosage hebdomadaire. Elle est dépourvue d’impuretés et de substance potentiellement nocive. Écartez toutes possibilités de chocs thermiques avec l’eau.
La floraison influe sur la fréquence d’arrosage et le développement de la hampe florale. Précédant l’apparition des fleurs, maintenez un intervalle de 7 jours minimum. Après l’éclosion, il faut arroser l’orchidée à un rythme plus espacé. Si possible, vaporisez de temps en temps de l’eau pour apporter de la fraîcheur.
Fausse note dans le rempotage de l’orchidée
L’environnement dans lequel évolue l’orchidée influe sur sa croissance. Il doit être choisi avec soin pour ne pas faire obstacle au plein développement de la plante. La première erreur de jugement de la part des propriétaires est le choix du terreau.
La plante est étouffée par la décomposition rapide du terreau. Elle a besoin d’un espace aéré pour ne pas mourir à petit feu. Le rempotage s’inscrit pleinement dans la régénération des nutriments présents dans le substrat.
Les terreaux traditionnels manquent cruellement d’aération. Ils soumettent les orchidées à des conditions rudes et inconfortables. L’orchidée papillon, également surnommé phalaenopsis, fleurit toute l’année, à condition d’appliquer le bon rempotage.
Entretenir l’orchidée nécessite de la méthode. À l’aide d’un sécateur, procédez d’abord à l’enlèvement des parties mortes. Enlevez méticuleusement les racines endommagées et en décomposition. Il en va de même pour la hampe florale fanée. Les substrats idéals contiennent essentiellement du polystyrène expansé, de l’argile et des écorces. Ce processus contribue à faire refleurir l’orchidée rempotée. Veuillez à la remplir à hauteur de la moitié du pot.
Coupez les tiges et les fleurs qui dépasse du bourgeon pour accélérer le renouvellement. Choisissez des morceaux de grande taille pour aérer et faire circuler l’eau. Ce système de granulométrie favorise également l’accumulation d’eau dans le fond du pot.
Supprimez seulement les tiges et fleurs fanées. Malgré leur aspect esthétique disgracieux, ne découpez jamais les racines qui dépassent du pot. L’orchidée prendra une dizaine de jours pour se réadapter à ce nouvel environnement et à développer une nouvelle hampe florale. Quant à ses parties sectionnées, ils cicatrisent vite au bout de quelques semaines.